Le JAPON est l'un des premiers producteurs de saxophones au monde, resultante d'une ancienne tradition. Les saxophones sont inventés au 19° siècle par Adolphe SAX, qui les promeut au coeur des musiques militaires françaises. Dès 1894, Tokutaro YANAGISAWA fonde la première unité de fabrication du JAPON. YAMAHA voit le jour en 1887, par la production d'orgues dans l'empire du soleil levant, jusqu'aux années soixante du 20° siècle, période du lancement des fameux saxophones, toujours de rayonnement mondial à ce jour.
Mais, ce concept à vent commence à se décliner aussi, dès 1972, en version électrique (Electric Wind Instrument) gràce à l'américain Nyle STEINER. La firme internationale et japonaise AKAI rachete ce brevet en 1986.
Comme les estampes, les ambiances portuaires, l'architecture navale, les voyages vers les découvertes culturelles, « le saxophone raconte des histoires », retrace l'histoire, en musique, à travers les compositions originales de Jean Quillivic, mais aussi les reprises diverses (trad japonais, breton et jazz).
Explorations commerciales, explorations scientifiques et constructions navales civiles comme militaires, font de BREST, la cité maritime des départs, des découvertes, des échanges. Cet appel du large devient très tôt l'invariant culturel de ce port dont le centre de gravité est riveté, forgé, soudé dans la synergie conquérante autant que protectrice, de la Royale et de l'Arsenal. Cette source puissante du développement polyvalent de cette ville bretonne ouverte sur l'océan, engendrera bien des courants d'exportations.
YOKOSUKA et BREST, villes portuaires, croisent leurs destinées depuis l'avènement de l'ère MEIJI et le savoir-faire de François-Léonce VERNY, jeune ingénieur français en génie maritime.
Le port de YOKOSUKA bâtira ainsi le premier arsenal du JAPON, inspiré de celui de BREST, sur un site marécageux, à flanc de collines. Cet ingénieur dirigera à la fois cet arsenal et l'ensemble des travaux en compagnie, notamment, d'une quarantaine d'ouvriers brestois choisis par ses soins. Ces compétences françaises iront aussi jusqu'à doter le JAPON d'un réseau de phares dont l'un se situe à l'entrée du port de TOKYO.
Transfert d'expériences aboutissant rapidement à la formation sur place d'une élite samouraï via la création d'écoles (ingénieurs, architecture navale). En 1873, l'arsenal de YOKOSUKA, jumelé à BREST, s'achève. Conformément aux volontés stratégiques du nouvel empereur, en très peu d'années, le JAPON va développer, de fait, son génie industriel et technologique. Le JAPON moderne est né.
Cette transformation résulte de la forte synergie des rêves de cultures à la fois proches et lointaines. D'un côté le mystère du monde oriental, de l'autre la quête d'exotisme de l'occident. Le lien : les voyages à tous les degrés.
Curiosité, ouvertures, respect mutuel. Le concept d'exposition-concert de Josiane et Jean QUILLIVIC transmet en images, en musique, l'art des rêves.
Impermanente transformation...